Une Saison en Enfer
d’Arthur Rimbaud
Mise en scène d’Ulysse Di Gregorio
Avec Jean-Quentin Châtelain
Scénographe : Benjamin Gabrié
Costumier : Salvador Mateu Andujar
Production : K Samka
Co-production : Théâtre Montansier (Versailles)
LE SPECTACLE
Une Saison en Enfer est l’ultime combat d’un homme, d’une vie et d’une œuvre touchant sans cesse à l’absolu. La conquête du sens est le combustible, dont chaque lecteur de Rimbaud garde à jamais en son esprit la brûlure. C’est cette expérience intime du texte que j’ai voulu rendre sur scène : la flamme mystique et celle du charnel associées. En référence à la Divine Comédie de Dante, l’espace de création s’est fait Purgatoire, concentration d’un florilège fantasmagorique et mystique évocateur : l’ascension et le renouveau de l’âme.
NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCENE, ULYSSE DI GREGORIO
« Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! » (Le Voyage, Baudelaire)
Une Saison en Enfer est l’ultime combat d’un homme, d’une vie et d’une œuvre touchant sans cesse à l’absolu.
Le texte nous plonge dans les entrailles d’un homme damné par «la liqueur non taxée, de la fabrique de Satan». Il y a une expérience cathartique à être confronté à ce destin exceptionnel et tragique. De cette fusion d’une vie et d’une œuvre, dont la conquête du sens est le combustible, tout lecteur de Rimbaud garde à jamais dans son esprit la brûlure. C’est cette expérience intime du texte que j’ai voulu rendre sur scène. J’ai souhaité par le prisme du théâtre rendre la flamme mystique et celle du charnel associées. Comme espace de création j ai choisi le Purgatoire, en référence à la Divine Comédie de Dante qui concentre ce florilège fantasmagorique et mystique – que nous évoque à plus d’un titre Une Saison en Enfer– sur l’ascension et le renouveau de l’âme. La question du déchirement mental et du reniement des valeurs chrétiennes est brûlante.
NOTE D’INTENTION DU SCENOGRAPHE, BENJAMIN GABRIE
un purgatoire, librement inspiré des gravures de Gustave Doré réalisée d’après les textes de Dante.
aux couleurs de l’Afrique, où Rimbaud a vécu ses dernières années, se perd dans le noir et isole cette bouche des enfers au milieu d’un désert infini.
« […]L’acteur est ainsi, féroce jusqu’à mordre et souverain dans la tranchée du songe. Ce Rimbaud se boit jusqu’à la lie. Son paradis de tristesse vous emporte.[…] »
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Avec Jean-Quentin Châtelain